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Réponse - Le Sud Gironde - Christine BORONAT - Pierre AUGEY (Front de Gauche)

samedi 14 mars 2015, par Delpech

La lutte menée depuis de nombreuses années est pour nous à la fois exemplaire des enjeux concrets pour notre avenir commun mais aussi emblématique de ce que doit être le sens de la politique.
- Emblématique car pour nous cette lutte va du "global au local" et du "local au global". Vu du global, c’est une lutte contre les multinationales qui oppressent et appauvrissent les populations du monde entier, une lutte contre le capitalisme. Nous refusons ce que porte ce projet : la diffusion rapide de l’économie libérale et austéritaire, la mise en concurrence des territoires dans l’Europe et dans notre pays, l’intérêt financier des grands groupes et des banques. Nous pensons que cette résistance doit se faire globalement mais aussi tronçon par tronçon. Ce combat qu’on pourrait croire, à tort, seulement local est un moyen de montrer concrètement aux gens du sud-gironde et d’ailleurs quelles sont les atteintes à la démocratie, à l’écologie et au social. C’est pourquoi, nous partageons l’idée simple mais qu’il faut maintes fois répéter que "la lgv ce n’est ni ici ni ailleurs".
- Concrète : Vu du local, c’est un désastre environnemental aux impacts multiples. Impact sur le massif forestier détruit, morcelé. Impact sur l’eau avec destruction des zones humides, influence néfaste sur les circuits naturels d’écoulement des eaux, etc...
C’est tout un mode de vie, un équilibre de vie qui est remis en cause par une atteinte directe à la faune, la flore donc à la fois à l’économie locale qui permet de vivre au pays mais aux activités de loisirs simples de tout à chacun.
En lien avec ce désastre écologique, il y a une vrai menace sur l’économie, à travers l’exemple de celle qui pèse sur le sauternais.
Il s’agit bien d’un enchainement dramatique que l’on veut nous imposer. Environnemental, économique, social et même financier. Nous qui portons la volonté de répondre aux besoins exprimées par les citoyens, nous ne pouvons accepter au final la gabegie financière de ce projet inutile. Services publics, collèges, hôpitaux, postes, améliorations des voies existantes et des dessertes ... c’est cela que nous voulons. Mais nous sommes clairs : l’argument financier seul ne vaut pas. c’est toute l’inutilité et la dangerosité de ce projet que nous refusons.
- Dans le sens du politique. Telle que nous concevons la politique, cette lutte ne peut qu’être la nôtre car l’implication citoyenne y est fondamentale. Associations et citoyens en sont les fers de lance. Différents partis ou mouvements politiques y ont pris leur place mais, sans doute de manière différente. Nous, nous en retenons cette leçon de l’implication citoyenne.