Quand vous dites :
"A une époque où la classe politique ne jure que par le développement durable et la diminution des déficits, comment peut-on soutenir un projet aussi coûteux et destructeur que celui des LGV ? " Je suis totalement en accord avec vous.
Quand vous dites :
" La construction de LGV ne répond pas au besoin de plus en plus pressant d’une offre de transport en commun de proximité efficace et desservant l’ensemble du territoire. " Je ne peux que souscrire à votre analyse. Ces grands projets pharaoniques correspondent plus à la mégalomanie de quelques technocrates - souvent non élus - qu’au désir de répondre au besoin de populations qui se situent tout le long du parcours envisagé et pas seulement à ses extrémités. On aboutit à un vrai déménagement du territoire dont ne profitent même pas les dites extrémités ( mégalopoles entraînant coûts humains et financiers ).
Au-delà du problème concret que vous posez très judicieusement, c’est tout la question de savoir pourquoi en France, cette façon globale et non locale d’imposer un point de vue " hors sol " tend presque toujours à prévaloir. N’est-ce pas parce que le peuple - le peuple dans ce qui le constitue - le peuple dans sa constitution organique - n’a en réalité pas voie au chapitre. Ce qui est en cause, c’est la possibilité pour les riverains concernés de dire ce qu’ils veulent. Et non de se faire imposer des solutions concoctées loin d’eux. La subsidiarité qui est le terme pour exprimer cette réalité fait explicitement partie du programme de l’Alliance Royale. Avec sa traduction politique sous forme de démocratie équitable dans laquelle la représentation populaire n’est pas celle d’un peuple atomisé, réduit à la somme de ses individus, mais celle d’un peuple respecté dans sa composition vivante. Le référendum d’initiative populaire fait aussi partie de notre programme et pourrait avoir dans le problème qui est le vôtre- le nôtre - une application intéressante.
Je trouve la façon que vous avez d’aborder le problème très constructive et n’est en aucune manière le refus d’un changement qui pourrait s’avérer nécessaire, mais la volonté de coller à un terrain qui a beaucoup de choses à nous dire pour peu qu’on ne soit pas un écologiste que de salon.
Gérard Laguérie
Candidat aux législatives des dix et dix-sept juin prochain
Circonscription : neuvième de la Gironde
Etiquette : ALLIANCE ROYALE